Des champions sortent du haras de Jean-Claude Ferrand
Il a créé le haras du LH en 2003. En septembre, quatorze chevaux qu'il a élevés, ont été primés lors du concours de dressage de Saumur.
3/1/20251 min temps de lecture


Originaire de la Mayenne, il était cavalier en Angleterre jusqu'en 2003. Mais l'envie de devenir éleveur et propriétaire l'a poussé à revenir dans le département. Il y a 12 ans, il s'installe à la ferme de la Houdairie, sur un terrain de huit hectares.
Le Haras du LH, H comme Houdairie mais aussi comme hanovrien, une race de cheval qu'il affectionne, ne tarde pas à se faire connaître. Georgia, la fille aînée de Jean-Claude Ferrand, participait à des concours de dressage sur les montures de son père. Depuis que sa fille a arrêté la compétition, Jean-Claude Ferrand entraîne ses chevaux à aller aux différentes allures - marche, trot, galop. « C'est plusieurs heures de travail par jour sur chaque animal, et il faut compter deux à trois mois de préparation spécifique avant les concours. » Il engage ses chevaux au concours de Saumur, qui est « une vitrine » car tous les éleveurs y sont. « Les places sont chères pour se faire remarquer », souligne Jean-Claude Ferrand.
Une pouliche vice-championne de France
En septembre, pendant la compétition de dressage de Saumur, une pouliche de Jean-Claude Ferrand a été sacrée vice-championne de France et une autre a fini quatrième, dans la catégorie des chevaux de 2 à 3 ans. Il y a aussi retrouvé douze chevaux qu'il avait élevés puis vendus. « Tous ont été primés, dont un champion de France et un autre, qui se classe troisième du championnat du monde en dressage. »
« En 2003 j'avais dix chevaux, explique l'éleveur, et je suis monté jusqu'à 80 en comptant ceux que j'avais en pension. Mais depuis 2010, la crise est passée par là. » En 2013, Jean-Claude Ferrand n'a pas vendu un seul cheval. Aujourd'hui, son élevage compte 45 chevaux, mais les ventes ont baissé. « C'est la mort des petits élevages », craint-il. Malgré tout, sa passion reste intacte.